Hier, j’ai assisté à la première projection du film « Génération Working Holiday Visa » réalisé par mes amis Laurent Lingelser et Florian Mosca. C’est un webdocumentaire sur 10 jeunes français partis tenter l’aventure du working Holiday Visa en Australie, au Canada, en Nouvelle Zélande, au Japon ou en Corée pendant 1 an. Merci à eux pour ce formidable film qui m’a inspiré pour cet article.
Chaque jour, nous nous fixons des objectifs toujours plus difficiles à atteindre. Souvent d’ordre matériel, nos objectifs personnels, professionnels, amoureux, nous obnubilent et animent en permanence nos pensées. Ils permettent d’orienter notre vie, nos actions du quotidien, et donnent un sens à ce que l’on pourrait appeler « une quête permanente du bonheur ».
La réalisation de ces objectifs nous apparait souvent comme la condition sine qua none au bonheur : exploser ses objectifs pros, acheter un appartement, terminer son premier triathlon, courir 1h, perdre du poids… La finalité de nos actions est alors bien supérieure à nos actions elles-mêmes. Qu’importe les sacrifices, la possession serait plus importante que la quête : « si je termine cette course, alors, je serai heureux ».
Cette vision occidentale est la meilleure manière de s’éloigner du bonheur . En effet, la réalisation des objectifs n’est pas la meilleure façon d’être heureux, car de nouveaux objectifs surviennent en permanence avec une fuite en avant vers le « toujours plus ». N’avez vous jamais été déçu de votre sentiment à la fin d’examens réussis avec brio ? pas d’explosion de joie ou d’euphorie incroyable comme ce que l’on aurait pu imaginer. Et si finalement, le bonheur, c’était chemin ?
« L’important, ce n’est pas la destination, mais le voyage en lui-même »
Robert Louis Stevenson
Evidemment, se fixer des objectifs, c’est important, mais c’est aussi très personnel. Qu’ils soient sportifs ou non, professionnels ou personnels, il ne tient qu’à vous de vous fixer vos objectifs de l’année. Ensuite, qu’importe votre niveau, l’ascension de la montagne procure un plaisir bien plus grand que mettre un pied sur le sommet. Apprécier chaque pas, chaque paysage, les doutes, les réussites, les peurs, c’est ici que se trouve le bonheur.
Le plus important n’arrive pas au bout du chemin, mais bien avant ! Rappelez vous la citation de Robert Louis Stevenson « L’important, ce n’est pas la destination, mais le voyage en lui-même ». Rester fixé sur nos objectifs nous empêchent de profiter du moment présent. Il faut donc ressentir le moment présent pour atteindre une forme de « Paix intérieure » qui nous détache de l’objectif à atteindre. La quête est donc bien plus importante que la possession.
Atteindre son objectif implique de s’en détacher. Si l’on se concentre sur le chemin à parcourir, quel qu’il soit, ce qui doit être sera ! Le succès est une conséquence et non un but. Certains sportifs de haut niveau donnent ce sentiment de « détachement », comme si la victoire n’était pas leur but ultime. Attention, bien au contraire, mais ils sont simplement concentrés sur le chemin à parcourir pour y arriver. La victoire étant une conséquence de l’ensemble des briques additionnées lors des entrainements et des matchs !
Il vaut mieux rêver sa vie que la vivre, encore que la vivre, ce soit encore la rêver.
Marcel Proust
À titre personnel, mon objectif de l’année est de participer à mon premier Ironman (un triathlon longue distance) le 28 juin à Nice. Cette course constitue pour moi le plus grand défi que je me suis jamais lancé. Tous les jours, je me concentre sur la préparation de la course mais cette préparation est en elle même un défi ! La réaliser est déjà un accomplissement et je profite au maximum des petits moments uniques qu’elle me fait vivre : Paris à 6h30, la campagne pour de longues sorties de vélo, des rencontres uniques, un stress permanent qui me soulève le coeur au milieu de la nuit. La course est secondaire.
À vous de jouer ! Profiter de l’ensemble des chemins empruntés, et n’oubliez pas de faire des pauses pour profiter de l’instant.
« You are only confined by the wall you build yourself »
La Zone de Confort est un espace calme et séduisant dans lequel vous vous sentez en sécurité. Cette bulle se forme au fur et à mesure de votre évolution professionnelle, personnelle, familiale… Metro, Boulot, Dodo / « Business as Usual ». Des marqueurs clés qui construisent un cercle autour de vous, que vous pouvez (ou non?) remarquer.
Ce n’est pas l’enfer, au contraire, elle est ce nécessaire. Votre zone de confort vous permet d’éviter toute difficulté ou risque majeur : votre taff, vos potes, vos soirées, lieux de fréquentations, expos. On en vient presque à se dire : « je suis pas mal comme ça, pourquoi changer ? ».
Prenons une image poétique. Vous êtes un petit chalutier bleu et blanc dans le port de Saint Malo. Aux abords du port, à priori, aucun risques. Des bancs de poissons passent régulièrement et la pêche se déroule normalement, quotidiennement. Même si la quantité diminue un petit peu chaque année, et même à chaque sortie, en se serrant la ceinture, tous les pécheurs s’en sortent. En cas de tempête, on revient gentiment à bon port et on sort les quilles de vin. Mais avez vous déjà pensé à sortir du port et partir au large ? là où peu de bateaux se rendent, où la pêche est unique et les poissons prolifèrent ? L’inconnu ?
Une image sympathique pour visualiser cette zone qui nous enferme tous dans une routine et limite notre créativité, notre potentiel. Rester dans cette zone, c’est s’empêcher de rêver, de voir différemment, de vivre. Cette garantie de sécurité est la principale cause de notre malheur. Une « prison dorée » qui tire un trait sur l’épanouissement.
Et si on mettait les voiles (ma métaphore est toujours là :p) ? C’est bien la recherche de l’inconnu qui a poussé Christophe Colomb à naviguer vers l’Ouest en 1492 !
Sortir de sa zone de confort, c’est repousser ses limites. C’est un shoot de créativité, de confiance, d’adrénaline, d’énergie. Dans votre réseau, nombre sont ceux qui ont pris un virage à 90°, pour vivre, tout simplement.
En 2012, mon associé & ami Laurent part du jour au lendemain pour un tour du monde en solitaire en 60 jours.
Mon meilleur ami, Edouard, lâche son job en agence pour partir travailler sur un Bateau de Croisière dans tout l’hémisphère Sud.
Mon coup de coeur de l’année, Camille, quitte un poste qui en ferait rêver plus d’une pour commencer un cursus en Naturopathie.
Personnellement, mon combat contre cette zone de confort est permanent : partir pour 600 bornes à vélo avec mon ami Stéven, m’inscrire à un IRONMAN, parler en public, un réveil à 7h30 tous les jours … c’est une remise en cause permanente.
Sortir de sa zone de confort, ce n’est pas obligatoirement tout changer, au contraire. C’est déplacer le curseur vers la « Zone d’apprentissage » où la découverte est possible, où l’inconnu n’est pas rejeté.
Voici 5 conseils pour sortir de votre Zone de Confort :
1) Rêver
Rêver, c’est s’imaginer en dehors de notre Zone de Confort. Rappelez vous de ce que vous racontiez dans le bac à sable « Je deviendrai … », « Je ferai… ». Chaque année, définissez 2-3 objectifs personnels, professionnels, sportifs, à atteindre. Visez haut, sinon, aucun intérêt. Ces objectifs vous pousseront à vous lever le matin, et vous donneront une patate de dingue.
« If you can dream it, you can do it »
2) Une première fois par semaine
Aller vers l’inconnu est un voyage permanent vers l’euphorie : un nouveau sport, un nouveau restaurant, un pièce ; tout cela, une fois par semaine. Gardez le rythme !
« When was the last time you did something for the first time ? »
3) Voyager seul
Voyager, c’est un moyen idéal pour couper de sa routine et de vivre différemment. Seul, c’est mieux ! Essayons de le faire une fois par an. C’est la garantie de rencontrer de nouvelles personnes, de se découvrir soi-même aussi.
« We travel not to escape life but for life not to escape us »
4) Marcher
La marche reste le moyen de locomotion le plus simple. Allez, je vous accorde le vélo. Changez de chemin à chaque fois que vous rentrez chez vous. Même si vous connaissez la ville comme votre poche, certaines rues vous sont encore inconnues ! Se balader dans un lieu inconnu est une forme de méditation active qui changera l’opinion « préconçue » que vous avez peut-être sur certains quartiers. Dans le cadre du possible Marchez lentement et perdez vous :).
« Getting lost is a good way to find yourself »
5) S’impliquer dans de nouveaux projets
Que vous bossiez 35-45-55-100h par semaine, il reste encore beaucoup de temps pour des « side projects ». Ils peuvent être artistiques, associatifs, sportifs, et contribuent à votre épanouissement personnel. L’occasion de se couper de la routine et encore une fois, de faire des rencontres.
« The best way to have good ideas is to have a lot of ideas »
Rappelez vous : « A ship in harbor is safe, but that is not what ships are made for » William Shedo
Continuons d’explorer.
Pour en savoir plus, voici une vidéo de l’agence Inknowation.
Les derniers jours de l’année, toujours une belle occasion de jeter un rapide coup d’oeil sur les 12 mois écoulés avant de se lancer dans l’année suivante. 2014… quel cru ! des rencontres, des aventures, qui ne présagent que du bon pour l’année 2015. Voici mes 10 photos de l’années, parmi les quelques centaines de mon compte Instagram.
1- Mon premier Marathon de Paris terminé en 3h37 avec les larmes en prime à l’arrivée. Belle expérience. À revivre, mais pas en 2015.
2- Un autre challenge un peu fou, celui de rejoindre Bordeaux depuis Paris à vélo. 600 bornes de plaisir avec mon pote Stéven et la découverte de magnifiques régions de France.
4- Première participation au Triathlon Longue Distance de l’Alpes d’Huez. Sur cette photo, ma cousine qui remporte l’épreuve Benjamine (j’ai été plus modeste, en terminant l’épreuve en 9h26).
6- Les 8km de la Relation Client, la première course organisée par Jogg.in. À quelques heures de la course, nous préparions encore les derniers dossards !
8- « Manger Mieux et Meilleur », une conférence organisée par la BIOTEAM avec la présence du Professeur Joyeux. J’ai eu la chance de l’animer. Super expérience !
10 minutes par jour. C’est tout ce qu’il faut pour mieux vivre votre vie au quotidien et vous retrouver chaque jour.
Dans cet article, je vais présenter la méditation « moderne », outil de bien-être que l’on doit essayer d’intégrer au quotidien afin de faire abstraction du « bruit » général qui nous entoure. Nous inquiétez pas pas, je ne vais pas vous transformer en moine … moi aussi, j’étais sceptique au départ !
Je me suis intéressé à ce sujet suite à ma rencontre avec Andy Puddicombe, moine et fondateur de l’application HEADSPACE (un carton mondial avec 1 million d’utilisateurs). Lors d’une conférence à laquelle j’assistais, Andy nous a sensibilisé au fait que nous étions tous désormais obsédés par le « Faire » et que ne rien faire ne nous arrivait presque jamais, ce qui est vrai pour ma part.
Retrouvez ici l’intervention d’Andy, sur laquelle je base cet article.
Qu’est-ce que la méditation ?
La méditation est une pratique qui vise à apporter une paix intérieure et l’apaisement grâce à un entraînement de l’esprit, un « fitness cérébral ». La méditation permet de se libérer des toxines mentales que sont les émotions perturbatrices tel que la jalousie, la colère, la haine.
De nombreuses études scientifiques prouvent les bienfaits de la méditation à tous les niveaux ; une pratique régulière de la méditation en pleine conscience …
• améliore la concentration
• améliore la stabilité de l’attention
• améliore la flexibilité mentale
• améliore la créativité
• diminue l’impulsivité
• augmente la résistance au stress
• permet d’effectuer des rééquilibrages dans notre manière de travailler
• nous ramène à plus de sagesse et de lucidité faces aux situations de déstabilisation
• aide à ouvrir les yeux sur tout ce qui va bien et que nous avons tendance à oublie
Initialement, elle est au coeur de la pratique du Bouddhisme, de l’Hindouisme ou encore du Yoga mais intervient souvent sous des formes différentes : le Jñâna-Yoga dans l’Hindouisme, le Shamatha dans le Bouddhisme ou le Raja Yoga.
On retrouve dans ces pratiques les mêmes bases :
• Une posture.
• Un travail de respiration.
• Une présence attentive à l’instant.
Que faut il pour pratiquer ?
• Du temps : L’idéal est de pratiquer au même moment tous les jours. Pour ma part, c’est la matin au réveil, mais ça peut être le soir ou même après votre déjeuner.
• Un espace défini : Pratiquer dans un espace relativement silencieux est important, notamment au départ où vous pouvez être dérangés par l’extérieur. Pour pousser le bouchon un peu plus loin, enlevez vos chaussures et allumez de l’encens (ce n’est pas obligatoire).
• Être posé : adoptez une posture stable, avec les fesses d’aplomd sur une chaise ou à même le sol, le dos droit et l’abdomen dégagé. La posture du lotus n’est pas du tout obligatoire !
Comment débuter ?
10 minutes sont amplement suffisantes pour entrer dans votre espace de méditation et faire le vide.
Commencez d’abord par vous concentrer sur votre respiration : de profondes inspirations par le nez, puis de grandes expirations par la bouche. Il s’agit de prendre conscience de sa respiration et du va-et-vient du souffle. L’«Anapana» consiste à se concentrer sur « la porte des narines » afin de faire le vide. Naturellement, votre esprit se videra de ses pensées négatives. Ce focus sur la respiration est une première étape.
Lorsque vous maitrisez ce processus de respiration et que vous vous sentez parfaitement apaisé(e), essayez de prendre du recul vis à vis des pensées qui traversent votre esprit. Il s’agit donc d’observer, prendre conscience, sans juger ou tenter de bloquer certaines émotions. Imaginez ces pensées telles des images, ou un film que vous regardez. L’idée est d’associer vos pensées à des émotions afin d’en trouver la solution : la compassion contre la haine, ou la joie contre la peine par exemple. Cette technique s’appelle le «Vipassana» (la vision pénétrante).
Il existe également des applications mobiles qui peuvent vous guider dans votre pratique :
• HEADSPACE (in english) : j’ai longuement pratiqué avec celle-ci. Andy, moine et fondateur de cette application, vous guide dans votre découverte de la pratique avec des podcasts de 10 minutes. À noter la faciliter d’utilisation et l’expérience utilisateurs.
• PLEINE CONSCIENCE : cette fois en Français, avec de une large gamme de séances de médiations guidées.
Quelques livres pour progresser dans votre pratique :
• À chaque jour ses prodiges – Kabat-Zinn
• Mon cours de méditation – Andy Puddicombe
• Méditer jour après jour – Christophe André
La méditation est une pratique très utile pour rester calme et lisser ses émotions. Essayez !
« Une demi-heure de méditation est essentielle sauf quand on est très occupé. Alors une heure est nécessaire. »
Saint François de Sales
Le 18 novembre, j’ai participé à la conférence « L’Alimentation comme outil de Performance » organisée par 7 étudiantes de l’ESCE (la Bioteam). J’ai eu la chance d’animer cet événement qui accueillait une référence du domaine de la nutrition, le Professeur Henri Joyeux. Chirurgien et Oncologue de renomée mondiale, il est l’auteur de plus de 500 publications en France et à l’étranger.
Henri était en mission. En mission auprès des 400 spectateurs, subjugués par son one man show. Parce que oui, c’est un vrai show ! Intéractions avec le public, humour, tact, tout y est pour faire passer son message positif : changer d’alimentation pour être en meilleure santé.
En me basant sur son intervention, voici 6 habitudes alimentaires à prendre dès demain :
Faire de l’exercice
Bizarre comme habitude alimentaire ? euh oui mais quand même ! Faire de l’exercice au minimum 2 fois par semaines (30 min minimum) vous permet d’évacuer les pollutions et pesticides via la transpiration. Vous brulerez vos excès de gras et renforcerez votre corps !
Ca tombe bien, il y a des sites communautaires pour trouver des partenaires de course à pied, quelque soit votre niveau (:)).
Oublier les régimes
Les régimes, on oublie ! se mettre des interdits n’est pas une solution efficace à long terme pour atteindre son poids de forme et être en bonne santé. Il s’agit désormais d’être positif envers la nutrition et de choisir de meilleurs aliments pour mieux manger, tout simplement…
Les régimes sont avant tout un business, qui, j’en conviens, vous font perdre du poids sur le court terme, mais ont un impact négatif sur votre santé à long terme ! Supprimer certains aliments vous prive de certaine cellules essentielles, et inversement se gaver de son ou de protéines n’apportent que de mauvaises choses.
Selon le Pr Joyeux, le régime « Ducan », c’est avant tout le régime « Du con ». La solution, c’est la modération, qui vous fera perdre 1 à 2 kg par mois !
Mastiquer, mastiquer, mastiquer
On oublie trop souvent l’importance de la bouche dans notre alimentation. Notre bouche, ce « palais des saveurs », composées de six glandes salivaires, nous permet d’apprécier ce que l’on consomme.
En mastiquant longuement nos aliments, nous faisons passer un message à notre corps qui « s’oriente dans le sens de la santé ». Pour extraire au maximum la qualité nutritionnelle de votre repas, mastiquer 20-25 à chaque bouchée.
Le lait de vache, pour les veaux !
Le lait de vache est naturellement et normalement à destination de son veau, non ? qui prend environ 365 kg en une année ! 24 milliard de litres de lait ont préparés en France chaque année, et l’industrie du lait associe trop souvent la consommation de lait à la santé (calcium et compagnie). Ne croyez pas tous ces publicités mensongères que nous subissons chaque jour.
Le lait de vache est destiné à la fabrication d’animaux important et il ne faut pas accentuer sa consommation au quotidien. L »Insuline Growth Factor » présent dans le lait est destiné au tube digestif & au pancréas et favorise certaines pathologies graves comme le cancer du pancréas.
1 laitage maximum par jour, et surtout pas du liquide, qui contient trop de sucres et que vous transformerez directement en gras.
Réduire notre consommation de Gluten
Le gluten est un irritant qui se manifeste au niveau du tube digestif et provoque une porosité intestinale. Plus simplement, il faut éviter le pain, les pizzas, les pâtes, les viennoiseries et les biscuits.
Cela ne veut pas dire arrêter de manger ! Remplacez ces aliments par les pains des fleurs, le quinoa, la chataigne, le millet, qui sont bien meilleurs pour vous. Vous pouvez également consommer des fruits secs & oléagineux (noix-noisettes-amandes-pignons) qui sont de parfaits encas.
La nature avant la chimie
La règle globale du Pr Joyeux, c’est de choisir avant tout des aliments naturels et sans transformations plutôt que des plats préparés ou des aliments issus de la chimie. Un conseil simple que l’on peut appliquer au quotidien. La nature est bien faite et s’autorégule, alors restons proche d’elle.
Il ne faut pas refuser la chimie, mais trop souvent, des excès sont observés et l’on privilégie des médicaments à une tisane et du miel, ce qui est une erreur. Loin de moi l’idée de ne manger que des graines et des racines, mais porter une attention plus important à ce que l’on consomme nous permettra d’être en meilleure forme, et c’est ce que l’on veut non ?
Je tiens à féliciter les 7 organisatrices de cette conférence qui a ouvert les yeux à tout l’auditoire. C’est par ces initiatives qu’on change les mentalités sur le long terme. Bravo les filles, et en particulier Tamara Gervais, qui a gérer avec brio cet événement de bout en bout.
Vous pouvez également lire l’article de mon amie runneuse bloggeuse naturopathe Camille ici.
Si vous souhaitez aller plus loin, lisez le livre « Changez d’Alimentation », dernière publication du Pr Joyeux, qui donne toute les clés pour manger mieux et meilleur, et fait tomber tous les tabous de l’industrie agro-alimentaire.
Rappelez vous, ‘A journey of a thousand miles begins with a single step’, alors commencez dès maintenant ! Qu’allez vous manger ce soir ?
Le 28 juin 2015, je participerai à l’IRONMAN France de Nice.
Un projet spirituel qui me mènera du fin fond de la vallée de Chevreuse à la Promenade des Anglais pour une des épreuves les plus exigeantes au monde, physiquement et mentalement.
Cet article marque le début officiel de ma préparation de 30 semaines !
Petit rappel pour les néophytes, l’IRONMAN est la distance reine des triathlons et consiste à enchaîner 3,8 km de natation, 180,2 km de vélo puis 42,195 km de course à pied (un marathon quoi..). L’IRONMAN France se déroule à Nice depuis 2005. Cette année, on attend 2500 participants, plus de 50 nationalités représentées et plusieurs milliers de spectateurs.
Mon histoire avec le triathlon est simple. Un oncle un peu taré qui se lance dans le tri et réalise son premier IRONMAN à Barcelone, quelques rencontres (de nombreuses rencontres), un test sur la distance M en 2011, quelques courses (dont un marathon), puis un Longue Distance en 2014 à l’Alpes d’Huez (c’était déjà pas mal, 9h d’effort), et surtout l’édition 2014 de Nice que j’ai suivie en tant que supporter (pour supporter Pat, Armel, Pietro et pleins d’autres.
Parce que le départ de Nice, à 6h30 sur une mer lisse, avec 2500 triathlètes silencieux et concentrés, vous frappe le thorax. Tous ces hommes & femmes qui se dépassent et font preuve d’une détermination sans limite, c’est magique. Alors, je me suis inscrit. Moi aussi, je voulais vivre ce moment.
Mes amis Stéven et Sam m’ont ensuite rejoint en s’inscrivant à leur tour, car même si c’est un effort individuel, c’est une aventure qui se partage !
Comme le dit Alexandre Billard dans sa vidéo très inspirante « TRIATHLETE », « On est là pour prendre du plaisir, mais on est pas là par hasard ».
« I hated every minute of training, but I said, ‘Don’t quit. Suffer now and live the rest of your life as a champion.' » Muhammad Ali
Ma vision de la préparation ?
Être suffisamment entrainé pour profiter de toute la course le jour J. J’ai jamais été ultra fan des plans hyper rigoureux, mais bon, il faut bien s’y mettre. J’ai donc choisi un programme de 30 semaines préparé par Guy Hemmerlin, coach et fondateur du site Endurance Training Concept.
Cette préparation se divise en deux parties :
La « Préparation Générale »
16 semaines de foncier pour constituer un socle solide sur lequel asseoir la préparation. Cette première phase se divisant elle-même en trois parties : l’entraînement foncier, l’entraînement spécifique orienté, la récup post spécifique orientée.
Exemple (semaine 5) :
La « Préparation spécifique IRONMAN »
14 semaines de préparation spécifique, incluant des semaines de récupération, un travail sur l’allure course, et une phase d’approche avec un affutage sur la dernière semaine. Les entraînements s’intensifient et on commencer à travailler sur les enchainements.
Exemple (semaine 23) :
Lors de cette préparation, je souhaite également réaliser 2 stages de quelques jours avec un volume d’entrainement important, vraisemblablement à Nice, mais également dans le Sud-Ouest. Je participerai également à plusieurs courses en préparation, tel que le Half IRONMAN d’Aix en Provence.
Tout cela, c’est le plan. Je compte bien le suivre, mais qui sait comment mon corps réagira à 7-9 entraînements par semaine. Mon objectif est de ne pas me blesser d’ici là et surtout de prendre du plaisir avec mes partenair(e)s d’entraînement. Il va falloir être acharné car comme on dit… « Triathletes aren’t born, they’re made ! ».
https://instagram.com/p/pt4gghjujp Le triathlon n’est pas qu’un sport, c’est un mode de vie ! Je suis donc prêt à vivre triathlon pendant plus de 7 mois pour aller au bout de ce défi.
Et vous, quel sera votre défi pour 2015 ?
Si vous souhaitez vous entraîner avec moi ou si je peux vous aider dans la réalisation de votre objectif, contactez moi.
« L’entrepreneuriat est un marathon sans ligne d’arrivée »
Il y a deux ans, je me suis lancé. Avec mes associés Thomas et Laurent, nous avons créé Jogg.in, le premier réseau social dédié à la course à pied. Aujourd’hui, nous aidons 35 000 coureurs à trouver des runners de leur niveau pour se motiver et courir plus régulièrement.
2 ans de rebondissements, de rencontres, et surement les 2 années les plus enrichissantes de ma vie.
Voici les 5 premières leçons que je tire de cette aventure.
1- L’enfer, ce n’est pas les autres
Lorsque j’étais encore au Lycée, j’ai étudié le livre de Pierre Dockès « L’Enfer, ce n’est pas les autres ». Il traite de la mondialisation et de ses aspects positifs à tous les niveaux de l’économie. Le titre m’avait marqué, et je le réutilise à ma sauce aujourd’hui.
Les jeunes entrepreneurs ont trop souvent tendance à s’enfermer dans leur idée et ne pas ouvrir leur projet vers l’extérieur. Grosse erreur ! Seuls, nous ne sommes rien. Il ne faut pas hésiter à partager ses idées avec son réseau proche et d’autres entrepreneurs.
L’entrepreneuriat est avant tout une aventure à partager à plusieurs : vos associés, vos amis, votre réseau. Avec leur aide, tout est possible.
« J’ai peur de me faire piquer l’idée »
NON ! La valeur de votre projet, ce n’est pas l’idée, mais votre capacité à la mettre en oeuvre.
Genius is 1% inspiration and 99% perspiration”
Thomas Edison
À moins d’avoir trouvé un procédé technologique totalement nouveau et revendable à la NASA à 50 M€, ne perdez jamais une occasion de picher votre concept : un bar, un ascenseur, le metro … cela vous permettra de tester votre idée et de bénéficier de retours de potentiels clients, ou de personnes totalement extérieures au projet.
Partager notre projet de réseau social de course à pied avec tout notre réseau et des acteurs du secteur a été un vrai plus. Merci aux Alert.Us, ZeGive, Adise Up, et tous nos amis entrepreneurs qui ont été de bon conseil, et nous ont fait changé totalement de concept ! Lors du lancement de notre site, nous avons même invité & rencontré Martin Gaffuri, alors fondateur d’une site concurrent ! (Martin a ensuite rejoint notre équipe).
2- Tout va changer, sauf…
Lorsque vous vous lancez dans l’entrepreneuriat, il faut séparer deux choses : votre vision et votre idée.
La vision est un pilier fondamental de l’entrepreneur. Elle guide ses choix vers un objectif supérieur. Notre vision, par exemple, était de développer la pratique sportive grâce à l’émulation du groupe. Nous croyons en le potentiel du groupe pour transcender les coureurs et les motiver à courir régulièrement. C’est notre vision.
« Si j’écoutais ce que mon marché me disait, je n’aurais pas inventé la voiture mais des chevaux qui courent plus vite ».
Henry Ford
L’idée est la déclinaison pratique de votre vision, le concept même de votre projet entrepreneurial.
Autant que vous le sachiez, cette idée va changer, c’est inévitable. Votre connaissance limitée du marché, des concurrents, des fournisseurs, vous obligera à changer vos plans en permanence. Votre capacité à vous adapter et à adapter votre projet seront les déterminants de votre succès.
Vous devez donc accepter de tout changer, sauf votre vision ! Si les modifications, ou les pivots que vous réalisez vous permettent de mieux réaliser votre vision, vous êtes sur la bonne route.
Dans notre cas, nous avons pivoté 2 fois lors des 6 premiers mois de notre existence. Des pivots nécessaires suite à des rencontres et à un positionnement unique de notre projet. Nous ne le regrettons pas !
3- Rester optimiste
L’optimisme est synonyme d’entrepreneur ! Quoi qu’il se passe dans votre projet, vous devez resté optimiste sur l’avenir, parce que personne ne le fera à votre place.
Vous rencontrerez de nombreux détracteurs qui ne croieront pas en votre projet, essaieront de vous mettre des bâtons dans les roue.. C’est en restant optimiste sur votre projet que vous profiterez de toutes les opportunités et transmettrez à vos équipes la passion !
« Business opportunities are like buses, there’s always another one coming. » Richard Branson
Si un de vos deal ne se concrétise pas, ne paniquez pas, il y aura toujours d’autres opportunités à saisir.
4- Être acharné
Être entrepreneur, c’est aussi être acharné ! Croyez en votre projet et battez vous pour son succès. Il faut être prêt à mettre de côté un certain confort social pour dédier un majorité de son temps au développement.
Encore une fois, personne ne le fera pour vous. En tant que Startup, vous avez tout à prouver, la solution est donc simplement de travailler, travailler et encore travailler !
« If you’re not willing to work hard, let someone else do it. I’d rather be with someone who does a horrible job, but gives 110% than with someone who does a good job and gives 60%. » Will Smith
Vous n’arrivez pas à rencontrer les décideurs ? campez devant la boite. La porte d’entrée est fermée? forcez la porte de derrière !
Tellement d’anecdotes sympathique à ce sujet, des nuits blanches aux coups de poker pour rencontrer les bonnes personnes.
5- Vendre, Vendre, Vendre
Le succès d’une startup dépend en grande majorité de la capacité des fondateurs à se vendre et à vendre leur projet auprès des décideurs/clients. L’idée ne fait pas tout. Vous n’êtes jamais le premier à avoir eu l’idée, mais vous pouvez être le premier à le vendre à un client !
Il faut donc concentrer au maximum ses efforts sur le commercial afin de répandre le plus rapidement possible votre produit sur le marché. Vos clients satisfaits seront vos premiers ambassadeurs. Vendre, c’est donc également un investissement dans vos dépenses de communication (dans un sens..:)). « The rest is secondary » comme disait S. Jobs !
Le développement commercial de votre activité sera la clé pour agrandir l’équipe et investir… et oui, « Cash is King ». Je ne suis pas un grand fan de la gestion de trésorerie des petites entreprises, mais au niveau d’une startup, c’est très simple : pas d’argent, pas de développement. Il ne vous reste plus qu’à vendre, ou à lever des fonds, mais ça c’est une autre histoire.
Everybody has a product to sell—no matter whether you’re an employee, a founder, or an investor. It’s true even if your company consists of just you and your computer. Look around. If you don’t see any salespeople, you’re the salesperson.
De notre côté, nous sommes venus assez tardivement sur le marché B2B du sport en entreprise, et avons passé peu de temps en prospection. Une erreur que nous avons rapidement corrigée !
Bref.
Après 2 ans d’entrepreneuriat, presque 4500 heures de travail et 689 galères, quel kiff !
Quelque soit votre pratique sportive, bien manger est vital pour performer et progresser.
Au sein de votre alimentation, les fruits sont un rare cas où plus on en mange, mieux on se porte ! Pour les sportifs, les fruits sont vitaux pour 3 raisons :
Leur fort teneur en vitamines (C, E)
Les effet alcanisant qui lutte contre l’acidité (la base des courbatures) et favorisent la récupération
Leur effet coupe-faim : un apport nutritif important
Pour vous aider à les choisir, et bien les choisir, voici une sélection de 5 fruits à consommer sans modération :
La Banane
La banane est le fruit de l’effort. Elle a une forte teneur énergétique et vous permet d’enmagaziner rapidement de l’énergie (90 kcal pour 100g). Elle doit être consommée après l’effort, et neutralisera les potentielles crampes. De plus, elle se digère très facilement !
Le Kiwi
Son apport énergétique est assez faible, mais il vous donne une pêche d’enfer avec sa richesse en vitamine C et vitamine E. Contrairement aux sources habituelles de vitamine E, le kiwi n’est pas gras ! Parfait pour avoir un coup de boost avant un run au reveil. Il possède également des propriétés antioxydantes, ce qui vous protégera de certaines maladies pendant vos sorties d’hiver.
Vous pouvez également manger des Kiwis après vos activités physiques, car il favorise la récupération.
La Figue
Souvent considérée à tort comme hyper méga calorique, la figue est correctement énergétique et contient une densité minérale importante : calcium, cuivre, fer, magnésium, tout ce qu’il faut pour favoriser le renforcement des os et la formation de globules rouges.
La figue est donc adaptée aux sports de puissance lorsque vous souhaitez prendre de la masse, ou lors de la récupération pour prendre de l’énergie. Séchée, la figue est plus calorique !
Le Raisin
La raisin est un des aliments les plus énergétiques, en raison de sa teneur en sucres (glucose & fructose). Séché, il apporte presque 300 kcal pour 100g.
Ses propriétés alcanisantes réduiront également l’acidité pendant l’effort, en plus d’un effet anti-oxydant pour les raisins rouge. En outre, le raisin a une forte teneur en eau, ce qui lui donne une action diurétique et favorise l’élimination des déchets.
Le Cranberry
Les cranberries, des baies cultivées essentiellement en Amérique du Nord, sont un atout majeur pour les sportifs puisque ce sont les fruits les plus riches en anti-oxydants ! Les anti-oxydants luttent contre le processus d’oxydation des tissus, qui est souvent accéléré lors d’un effort de longue durée. Ce fruit participe également à compenser les pertes de Zinc et Magnésium suite à une activité physique.
Les cranberries sont très peu caloriques et vous apporteront une deuxième jeunesse !
Le mardi 18 novembre, je co-animerai la conférence « L’Alimentation comme outil de performance ». Organisée au Campus Eiffel par La BIOTEAM, nous accueillerons Henri Joyeux, oncologue de renommée mondiale.
Depuis quelques mois, je m’attelle à la tache de faire du sport tous les jours, enfin presque. Courir, nager, rouler, du gainage, des tractions, du surf, etc. Un minimum de 45 minutes d’activité physique par jour m’oblige à organiser mon emploi du temps pour dégager quelques créneaux. J’ai tout essayé : à l’heure du déjeuner, en milieu d’après midi, entre deux réunions, pendant la nuit, au reveil … J’en suis venu à une conclusion : le mieux, c’est le matin.
Vous allez me dire.. «Oui, mais mon réveil ne sonne pas» ou «ma copine m’a kidnapé»… bref, plein de mauvaises raisons de rester dans votre lit alors que c’est à ce moment là que tout se passe !
Grand défi du jour, vous convaincre d’enfiler vos baskets plutôt que rester dans les bras de Morphée.
Voici mes 5 raisons de faire du sport le matin :
Pour garder une vie sociale
Et oui. Quelque soit la société dans laquelle vous vivez, l’apéro ne se déroule jamais entre 7h et 8h du mat. Vous pouvez refusez une fois, deux fois, mais l’excuse « Je dois aller courir » ne sera pas acceptée indéfiniment.
Faire du sport le soir, c’est bien, mais vous aurez toujours une bonne excuse pour annuler votre partie de tennis avec votre meilleure pote ou la piscine avec tata. C’est un des avantages de faire du sport quand tout le monde dort. Personne viendra vous faire ***** avec des rendez-vous ou autre fausse excuse.
Vous pourrez donc garder tous vos amis, sortir le soir (à condition de se lever le matin suivant !)
Pour être ultra-productif toute la journée
Selon les recherches du American Council on Exercice, les sportifs du matin sont toujours plus endurants et plus actifs pour le reste de la journée, puisque vous générez de la sérotonine, de la dopamine et des endorphines (croyez moi c’est top pour le sommeil, le bien-être et pour rester productif).
Si vous avez dejà couru jeun un matin, vous voyez bien ce que je veux dire (non ?). Faire du sport au reveil vous donne une pêche d’enfer. Bien sur, il ne faut pas faire 2h30 de sport entre 5h30 et 8h ; dans ce cas, vous tomberez de fatigue et ce n’est pas le but recherché.
45 minutes d’activité physique « tranquille », une bonne douche et un café, c’est vraiment la meilleure solution pour être à l’écoute toute la journée et bien dans sa peau.
Pour bruler des calories
Entre 6h et 8h, vous produisez du Cortisol, l’hormone du stress, qui ordonne à votre organisme de s’activer en boostant la dégradation des graisses, des sucres et des protéines. Faire du sport le matin est donc une solution idéale pour perdre du poids.
Au contraire, faire du sport le soir peut perturber votre cycle de sommeil en augmentant la température de votre corps et retarder votre phase d’endormissement !
Faire du sport entre 6h30 et 7h30, c’est l’occasion de ressentir les premiers rayons du soleil, de fouler des rues encore endormies des excès de la veille … des instants spirituels qui vous apaisent et vous permettent de « vivre », tout simplement.
Vous pourrez découvrir à chaque session des endroits nouveaux, ou au contraire installer une routine avec vos partenaires sportifs. L’echauffement, la petite discussion, le café, bref, un reveil musculaire amélioré, et tout cela pour une heure de sommeil de moins.
Parce qu’après 30 jours, ça sera facile
Si tout va bien, les 4 premières raisons vous ont convaincu de faire du sport le matin.
Cependant, il reste un problème : se reveiller ! Je l’ai moi-même vécu, puisque quelques entraînements sont passés à la trappe après des soirées arrosées, ou juste un besoin de dormir (du moins, c’est ce que je pensais à ce moment là).
La règle des 30 jours, vous connaissez ? Après 30 jours, des processus mentaux font que votre corps s’habitue et cela devient bien plus simple de sauter du lit. Cela fonctionne pour la douche froide, pour les 100 pompes par jour, et quelque soit l’activité contraignante que vous souhaitez réaliser.
D’ailleurs je vous invite à visionner le TED Talk de Joel Runyon qui parle d’un concept unique : « The Cold Shower Therapy ».
Je suis conscient que ce sera difficile au départ. Le plus difficile n’est pas de courir ou de faire des abdos, mais d’enfiler vos chaussures. N’hésitez pas à manger un petit quelque chose, une barre ou un fruit avec un verre d’eau avant de partir si vous n’êtes pas habitué au sport à jeun.
Bref.
Pour être bien dans votre peau, continuer à boire du rosé avec vos amis, être efficace dans votre job et avoir des abdos d’acier, ouvrez l’application horloge de votre nouvel iPhone 6 et changez votre reveil avec une heure de moins ! au moins pour un test de quelques jours.
Ces 45 minutes d’activité physique 3-4 fois par semaine changeront votre quotidien, et vous serez au top de votre forme !
Vous qui avez commencé le running il y a quelques mois, ou quelques semaines.
Qui enfilez vos chaussures toutes les semaines pour retrouver vos potes ou déconnecter le temps de quelques foulées.
Vous n’êtes pas forcemment dingue de sport, mais appréciez ce moment avec la route, la forêt, ou le bord de mer.
Vous ressentez les frissons d’une accélération et le bonheur du premier kilomètre.
Mais quel sera la ligne d’arrivée ? votre ligne d’arrivée ?
J’ai participé à mon premier marathon le 6 avril 2014 à Paris. Cette expérience magique bouclée en 3h37 a été révélatrice, tant lors de la préparation que de la course. Malgré le succès de ces événements, trop peu de coureurs passent le pas et trop nombreux sont ceux qui s’interdisent le droit de se dépasser. Voici les 4 raisons pour prendre dès aujourd’hui un dossard pour votre 1er marathon.
1. Parce que vous le pouvez
Terminer un marathon, c’est accessible pour TOUS LES COUREURS. Ce n’est pas une question de prédisposition ou de talent. Ce n’est qu’une question de préparation… et de volonté, que vous avez tous au fond de vous. Vous pouvez donc avoir confiance en vous !
« 42 km ??! Impossible »
Il existe une grande appréhension sur la distance du marathon. Effectivement, c’est plus de 5 fois vos 8km du dimanche, 42 000 mètres à parcourir en courant, ce que vous n’avez encore jamais fait, et peut-être pas même la moitié. Mais ne vous méprenez pas, réaliser cette distance est possible et la préparation ne consistera pas en l’enchainement de sorties de 35-40 km. Il s’agira de préparer votre corps (et votre mental) à encaisser le coup. En 10-12 semaines et avec seulement 3 sorties par semaines, vous y arriverez.
« Je n’y connais rien »
Se lancer dans l’aventure d’un premier marathon, c’est sauter dans l’inconnu, certes, mais vous n’êtes pas seul. Nombreux sont passés par là avant vous et peuvent vous accompagner dans votre périple. Des programmes d’entraînements personnalisés & gratuits sont accessibles en ligne.
De plus, de nombreux bloggueurs seront là pour vous motiver, vous informer et vous aider lors de toute la préparation. J’en connais un certain nombre et il y en a pour tous les goûts. En voici quelques uns :
Courir un marathon, c’est avant tout se préparer pendant plus de 2 mois, à raison de 3 sorties par semaine. Quelque soit votre emploi du temps, il faudra faire des sacrifices pour trouver 4h par semaine pour courir (et encore je vois large).
On enlève 2 restos et une grasse mat, et on est bon non ?
N’oubliez, pas « l’important n’est pas la destination, mais le chemin ». Quelque soit votre objectif sur ce premier marathon, préparez vous correctement pour prendre un maximum de plaisir le jour J.
Pour courir solidaire
Courir un marathon pour une cause est la meilleur moyen de donner du sens à vos foulées et vous donnera la motivation de terminer la course, pour eux. 1 coureur sur 10 est un coureur solidaire sur le marathon de Paris, et 100% sur le marathon de Londres !
La première année, ils ont récolté 2500 euros en quelques semaines.
La deuxième année, un groupe de 50 coureurs a participé à la course en portant une joelette avec Chantal (sa mère), atteinte de la maladie. Cela a permis de mettre en avant la SEP et de récolter des fonds à destination de la recherche. Une experience incroyable pour tout le groupe qui a tissé une relation particulière avec la cause.
À vous de trouver une cause qui vous touche. L’éducation, la réinsertion, la santé ou même la protection des chats, de nombreuses associations ont besoin de vos jambes pour faire avancer la recherche et leur projet. Ensuite :
Créez un groupe et récoltez des fonds via une page de collecte ou vous expliquez votre projet
Portez le tee-shirt de l’association le jour de la course
Faites les buzz devant les caméras 🙂
Voici l’exemple exceptionnel de Vincent Oneil, qui court le marathon avec un costume de Rhinoceros et collecte des fonds pour l’association « Save the Rhino ».
Parce que la motivation, ça se trouve
Vous avez peur de ne pas trouver la force pour sortir de votre canapé ?
3 entrainements par semaine sur une periode de 12 semaines, cela fait 36 sorties. Au total, vous réaliserez environ 500km et la motivation sera votre denrée rare pendant ces quelques semaines. Mais pas d’inquiétude, car la motivation, cette attitude positive qui vous booste à vous lever à 6h30 pour courir ou à rajouter 3km sur votre sortie longue, ça se trouve !
Jogg.in
Je prêche pour ma paroisse !
Jogg.in est un site grand public qui permet de trouver des coureurs de son niveau partout en France. Rejoignez ou organisez facilement des sessions de running en groupe, où vous profiterez de l’émulation.
Il y a environ 100 entraînements par semaine sur le site et dans 200 villes de France ! Cela vous permettra de rencontrer toujours de nouvelles personnes et de nouveaux quartiers, même lors de vos déplacements.
Les sessions Boost & Run75Crew (pour les parisiens)
Adidas & Nike vous propose également des entrainements hebdomadaires partout dans Paris. Parfait pour changer d’ambiance et récupérer d’une sortie un peu difficile.
Boost : un nouveau concept lancé par Adidas où 10 quartiers de Paris se regroupent toutes les semaines pour courir ensemble dans leurs QG : les Batignolles, Bir Hakeim, Odéon, Pigalle, Jaurès, les Abbesses, République, Bastille, Belleville et le Sentier.Suivez les hashtags #boostsentier #boostbastille etc. pour participer aux runs !
Run75Crew : depuis 4 ans, Nike organise plusieurs entraînements par semaine dans la capitale, 6-8km encadrés par des coachs (Agence Infiniment Sport). Les groupes dépassent régulierement les 150 personnes et l’ambiance est toujours bonne.
> Le mardi à 19h30 au Nike Store des Champs Elysées
> Le jeudi à 19h30 au Nike store de Saint Michel
Running Heroes
Running Heroes est une startup qui a été lancée en 2014 par un ami, Boris Pourreau. Le principe est simple : récompenser les coureurs avec des bons de réductions.
Plus vous courez (avec une application de tracking), plus votre portefeuille grossit et vous accédez à des récompenses toujours plus folles : du materiel running, des dossards pour des courses, mais aussi des cadeaux qui dépassent la course à pied : réduction chez UBER, bon d’achat Sarenza etc.
Lors de vos 500km d’entrainement pour ce premier marathon, vous récuperez environ 3000 point sur Running Heroes. Découvrez toutes les récompenses possibles ICI !
Pour l’émotion
Désormais que vous êtes convaincu de pouvoir le faire, pour vous et pour une association, laissez moi vous décrire mon marathon.
Lorsque je me suis aligné sur la ligne de départ cette année, j’avais déjà réalisé quelques courses, dont deux semi-marathons.
Les 21 premiers km sont passés très vite. Avec un rythme de 5 minutes/km, tout allait bien et je ne faisais que profiter du moment, un mélange d’excitation au sein des 42 000 concurrents et de peur pour la suite de la course. Courir dans la plus belle ville du monde, sous le soleil, quel pied.
Les choses se sont corsées pour moi au 34-35ème km, en entrant dans le bois de boulogne. Le public est moins présent sur la fin de course, quelques blessures ressortent, et bon, au bout de 3h, on en a un peu marre.
Je perds le groupe 3h30 et m’essoufle un peu, mais mon père me suit à vélo et cela me remotive. Kilomètre par kilomètre, je me suis approché de la ligne d’arrivée en tapant sur quelques épaules de coureurs mal en point.
Sur les deux derniers kilomètres, je pense déjà à mon prochain post sur Facebook/Twitter :)… Malgré les douleurs, j’arrive au bout et profite des 100 derniers mètres au maximum, sans accélerer.
En passant la ligne d’arrivée, je ne déroge pas à la règle : les larmes. De joie, de douleur, d’émotion. Sans comprendre ce qu’il se passe, je suis allongé au sol et ne peux plus m’arrêter de pleurer. Une émotion intangible, une fierté personnelle et un bonheur que l’on garde au fond de soi. Cette aventure de quelques mois m’a vraiment apporté beaucoup et tout le mondre devrait la vivre !
If you want to run, run a mile. If you want to experience a different life, run a marathon. Emil Zatopek
Courir votre premier marathon, que vous aillez 20 au 55 ans, sera une magnifique aventure, et c’est pour ça que nous vivons. Comme le dit Emil Zatopek, grand coureur de fond Tchécoslovaque, c’est une expérience de vie. Cela dépasse la course à pied, et vous apportera bien plus qu’une médaille.