10 minutes de méditation par jour

10 minutes par jour. C’est tout ce qu’il faut pour mieux vivre votre vie au quotidien et vous retrouver chaque jour.

Dans cet article, je vais présenter la méditation « moderne », outil de bien-être que l’on doit essayer d’intégrer au quotidien afin de faire abstraction du « bruit » général qui nous entoure. Nous inquiétez pas pas, je ne vais pas vous transformer en moine … moi aussi, j’étais sceptique au départ !

Je me suis intéressé à ce sujet suite à ma rencontre avec Andy Puddicombe, moine et fondateur de l’application HEADSPACE (un carton mondial avec 1 million d’utilisateurs). Lors d’une conférence à laquelle j’assistais, Andy nous a sensibilisé au fait que nous étions tous désormais obsédés par le « Faire » et que ne rien faire ne nous arrivait presque jamais, ce qui est vrai pour ma part.

Retrouvez ici l’intervention d’Andy, sur laquelle je base cet article.

Qu’est-ce que la méditation ?

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La méditation est une pratique qui vise à apporter une paix intérieure et l’apaisement grâce à un entraînement de l’esprit, un « fitness cérébral ». La méditation permet de se libérer des toxines mentales que sont les émotions perturbatrices tel que la jalousie, la colère, la haine.

De nombreuses études scientifiques prouvent les bienfaits de la méditation à tous les niveaux ; une pratique régulière de la méditation en pleine conscience …
• améliore la concentration
• améliore la stabilité de l’attention
• améliore la flexibilité mentale
• améliore la créativité
• diminue l’impulsivité
• augmente la résistance au stress
• permet d’effectuer des rééquilibrages dans notre manière de travailler
• nous ramène à plus de sagesse et de lucidité faces aux situations de déstabilisation
• aide à ouvrir les yeux sur tout ce qui va bien et que nous avons tendance à oublie

Initialement, elle est au coeur de la pratique du Bouddhisme, de l’Hindouisme ou encore du Yoga mais intervient souvent sous des formes différentes : le  Jñâna-Yoga dans l’Hindouisme, le Shamatha dans le Bouddhisme ou le Raja Yoga.

On retrouve dans ces pratiques les mêmes bases :
• Une posture.
• Un travail de respiration.
• Une présence attentive à l’instant.

Que faut il pour pratiquer ?
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Du temps : L’idéal est de pratiquer au même moment tous les jours. Pour ma part, c’est la matin au réveil, mais ça peut être le soir ou même après votre déjeuner.
Un espace défini : Pratiquer dans un espace relativement silencieux est important, notamment au départ où vous pouvez être dérangés par l’extérieur. Pour pousser le bouchon un peu plus loin, enlevez vos chaussures et allumez de l’encens (ce n’est pas obligatoire).
Être posé : adoptez une posture stable, avec les fesses d’aplomd sur une chaise ou à même le sol, le dos droit et l’abdomen dégagé. La posture du lotus n’est pas du tout obligatoire !

Comment débuter ?

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10 minutes sont amplement suffisantes pour entrer dans votre espace de méditation et faire le vide.

Commencez d’abord par vous concentrer sur votre respiration : de profondes inspirations par le nez, puis de grandes expirations par la bouche. Il s’agit de prendre conscience de sa respiration et du va-et-vient du souffle. L’«Anapana» consiste à se concentrer sur « la porte des narines » afin de faire le vide. Naturellement, votre esprit se videra de ses pensées négatives. Ce focus sur la respiration est une première étape.

Lorsque vous maitrisez ce processus de respiration et que vous vous sentez parfaitement apaisé(e), essayez de prendre du recul vis à vis des pensées qui traversent votre esprit. Il s’agit donc d’observer, prendre conscience, sans juger ou tenter de bloquer certaines émotions. Imaginez ces pensées telles des images, ou un film que vous regardez. L’idée est d’associer vos pensées à des émotions afin d’en trouver la solution : la compassion contre la haine, ou la joie contre la peine par exemple. Cette technique s’appelle le «Vipassana» (la vision pénétrante).

Il existe également des applications mobiles qui peuvent vous guider dans votre pratique :

HEADSPACE (in english) : j’ai longuement pratiqué avec celle-ci. Andy, moine et fondateur de cette application, vous guide dans votre découverte de la pratique avec des podcasts de 10 minutes. À noter la faciliter d’utilisation et l’expérience utilisateurs.

PLEINE CONSCIENCE : cette fois en Français, avec de une large gamme de séances de médiations guidées.

Quelques livres pour progresser dans votre pratique :

• À chaque jour ses prodiges – Kabat-Zinn
• Mon cours de méditation – Andy Puddicombe
• Méditer jour après jour – Christophe André

La méditation est une pratique très utile pour rester calme et lisser ses émotions. Essayez !

« Une demi-heure de méditation est essentielle sauf quand on est très occupé. Alors une heure est nécessaire. »
Saint François de Sales

5 leçons après deux ans d’entrepreneuriat

« L’entrepreneuriat est un marathon sans ligne d’arrivée »

Il y a deux ans, je me suis lancé. Avec mes associés Thomas et Laurent, nous avons créé Jogg.in, le premier réseau social dédié à la course à pied. Aujourd’hui, nous aidons 35 000 coureurs à trouver des runners de leur niveau pour se motiver et courir plus régulièrement.

2 ans de rebondissements, de rencontres, et surement les 2 années les plus enrichissantes de ma vie.

Voici les 5 premières leçons que je tire de cette aventure.

1- L’enfer, ce n’est pas les autres

Lorsque j’étais encore au Lycée, j’ai étudié le livre de Pierre Dockès « L’Enfer, ce n’est pas les autres ». Il traite de la mondialisation et de ses aspects positifs à tous les niveaux de l’économie. Le titre m’avait marqué, et je le réutilise à ma sauce aujourd’hui.

Les jeunes entrepreneurs ont trop souvent tendance à s’enfermer dans leur idée et ne pas ouvrir leur projet vers l’extérieur. Grosse erreur ! Seuls, nous ne sommes rien. Il ne faut pas hésiter à partager ses idées avec son réseau proche et d’autres entrepreneurs.

L’entrepreneuriat est avant tout une aventure à partager à plusieurs : vos associés, vos amis, votre réseau. Avec leur aide, tout est possible.

« J’ai peur de me faire piquer l’idée »

NON ! La valeur de votre projet, ce n’est pas l’idée, mais votre capacité à la mettre en oeuvre.

Genius is 1% inspiration and 99% perspiration”
Thomas Edison

À moins d’avoir trouvé un procédé technologique totalement nouveau et revendable à la NASA à 50 M€, ne perdez jamais une occasion de picher votre concept : un bar, un ascenseur, le metro … cela vous permettra de tester votre idée et de bénéficier de retours de potentiels clients, ou de personnes totalement extérieures au projet.

Partager notre projet de réseau social de course à pied avec tout notre réseau et des acteurs du secteur a été un vrai plus. Merci aux Alert.Us, ZeGive, Adise Up, et tous nos amis entrepreneurs qui ont été de bon conseil, et nous ont fait changé totalement de concept ! Lors du lancement de notre site, nous avons même invité & rencontré Martin Gaffuri, alors fondateur d’une site concurrent ! (Martin a ensuite rejoint notre équipe).

2- Tout va changer, sauf…

Lorsque vous vous lancez dans l’entrepreneuriat, il faut séparer deux choses : votre vision et votre idée. 

La vision est un pilier fondamental de l’entrepreneur. Elle guide ses choix vers un objectif supérieur. Notre vision, par exemple, était de développer la pratique sportive grâce à l’émulation du groupe. Nous croyons en le potentiel du groupe pour transcender les coureurs et les motiver à courir régulièrement. C’est notre vision.

« Si j’écoutais ce que mon marché me disait, je n’aurais pas inventé la voiture mais des chevaux qui courent plus vite ».
Henry Ford

L’idée est la déclinaison pratique de votre vision, le concept même de votre projet entrepreneurial.

Autant que vous le sachiez, cette idée va changer, c’est inévitable. Votre connaissance limitée du marché, des concurrents, des fournisseurs, vous obligera à changer vos plans en permanence. Votre capacité à vous adapter et à adapter votre projet seront les déterminants de votre succès.

Vous devez donc accepter de tout changer, sauf votre vision ! Si les modifications, ou les pivots que vous réalisez vous permettent de mieux réaliser votre vision, vous êtes sur la bonne route.

Dans notre cas, nous avons pivoté 2 fois lors des 6 premiers mois de notre existence. Des pivots nécessaires suite à des rencontres et à un positionnement unique de notre projet. Nous ne le regrettons pas !

3- Rester optimiste

L’optimisme est synonyme d’entrepreneur ! Quoi qu’il se passe dans votre projet, vous devez resté optimiste sur l’avenir, parce que personne ne le fera à votre place.

Vous rencontrerez de nombreux détracteurs qui ne croieront pas en votre projet, essaieront de vous mettre des bâtons dans les roue.. C’est en restant optimiste sur votre projet que vous profiterez de toutes les opportunités et transmettrez à vos équipes la passion !

« Business opportunities are like buses, there’s always another one coming. »  Richard Branson

Si un de vos deal ne se concrétise pas, ne paniquez pas, il y aura toujours d’autres opportunités à saisir.

4- Être acharné

Être entrepreneur, c’est aussi être acharné ! Croyez en votre projet et battez vous pour son succès. Il faut être prêt à mettre de côté un certain confort social pour dédier un majorité de son temps au développement.

Encore une fois, personne ne le fera pour vous. En tant que Startup, vous avez tout à prouver, la solution est donc simplement de travailler, travailler et encore travailler !

« If you’re not willing to work hard, let someone else do it. I’d rather be with someone who does a horrible job, but gives 110% than with someone who does a good job and gives 60%. » Will Smith

Vous n’arrivez pas à rencontrer les décideurs ? campez devant la boite. La porte d’entrée est fermée? forcez la porte de derrière !

Tellement d’anecdotes sympathique à ce sujet, des nuits blanches aux coups de poker pour rencontrer les bonnes personnes.

5- Vendre, Vendre, Vendre

Le succès d’une startup dépend en grande majorité de la capacité des fondateurs à se vendre et à vendre leur projet auprès des décideurs/clients. L’idée ne fait pas tout. Vous n’êtes jamais le premier à avoir eu l’idée, mais vous pouvez être le premier à le vendre à un client !

Il faut donc concentrer au maximum ses efforts sur le commercial afin de répandre le plus rapidement possible votre produit sur le marché. Vos clients satisfaits seront vos premiers ambassadeurs. Vendre, c’est donc également un investissement dans vos dépenses de communication (dans un sens..:)). « The rest is secondary » comme disait S. Jobs !

Le développement commercial de votre activité sera la clé pour agrandir l’équipe et investir… et oui, « Cash is King ». Je ne suis pas un grand fan de la gestion de trésorerie des petites entreprises, mais au niveau d’une startup, c’est très simple : pas d’argent, pas de développement. Il ne vous reste plus qu’à vendre, ou à lever des fonds, mais ça c’est une autre histoire.

Everybody has a product to sell—no matter whether you’re an employee, a founder, or an investor. It’s true even if your company consists of just you and your computer. Look around. If you don’t see any salespeople, you’re the salesperson.

De notre côté, nous sommes venus assez tardivement sur le marché B2B du sport en entreprise, et avons passé peu de temps en prospection. Une erreur que nous avons rapidement corrigée !


Bref.

Après 2 ans d’entrepreneuriat, presque 4500 heures de travail et 689 galères, quel kiff !

Avec toutes ces aventures, je resigne pour 2 ans.

10 conseils pour vous différencier sur Linkedin

Linkedin est le leader des réseaux sociaux professionnels.

Il compte 187 millions d’utilisateurs actifs mensuels dans plus de 200 pays. Un gigantesque réseau qui est désormais indispensable pour valoriser votre expertise et développer votre réseau, et pas uniquement lorsque vous recherchez un poste !

Je suis sur que vous avez déjà votre profil Linkedin et un profil à jour, mais attirez vous l’attention ?

Il y a quelques jours, J’ai relu le livre « Purple Cow » de Seth Godin, guru US du Marketing. Selon lui, pour qu’une marque suscite un intérêt, elle doit être « remarquable comme une vache pourpre dans un champ vert ». Or, vous êtes une marque ! Vous devez donc vous différencier pour être visible, devenir violet en somme.

Voici 10 conseils pour vous différentier sur Linkedin :

1. Your face is your brand

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On dit toujours de ne pas juger un livre sur sa couverture … pourtant, c’est ce que l’on fait tous ! Votre photo laissera une impression à votre visiteur, que vous le vouliez ou non, et fait partie de votre « Personal Branding ». Choisissez là avec précaution :

  • Souriez ; mais ne riez pas
  • Une tenue adaptée à votre secteur; la cravate n’est pas obligatoire..
  • Un fond pas trop obstrué; évitez les bières en arrière plan (pareil pour les bébés ou les chiens)
  • Une qualité optimale; les pixels = NON
  • Une photo récente de préférence ; photo du lycée interdite
2. Une baseline qui en jette

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Après votre photo, la baseline sera le deuxième élément observé. Elle doit définir votre domaine d’expertise et votre poste actuel. Utilisez un maximum de termes permettant aux autres membres du réseau de vous trouver facilement. Si vous êtes en recherche de poste, la baseline ne sera pas forcement l’endroit pour le mettre en avant. Privilégiez votre domaine d’expertise.

Exemples : Community Manager, Designer Web, Business Developer, CEO, etc.

3. Travaillez votre résumé

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Vous avez l’occasion de vous différencier en quelques mots. Répondez rapidement et simplement à ces trois questions :

– Qui êtes vous?
– Quels sont vos domaines d’expertise?
– Quels sont vos accomplissements? (n’hésitez pas à les illustrer avec des liens ou des fichiers)

Si vous êtes à la recherche d’un emploi, faites le savoir et laissez vos coordonnées directement.

N‘hésitez pas à ajouter une citation à la fin de votre résumé. Elle doit démontrer la cohérence de votre parcours et donner quelques pistes sur votre personnalité.

4. Votre profil n’est pas un CV

La tendance est de copier-coller son CV sur son profil Linkedin … surtout pas !

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L’idée est de trouver un fil conducteur à l’ensemble de vos expériences, en développant plus en profondeur les plus significatives. Vous pouvez ainsi ajouter des liens, développer des projets spécifiques sur lesquels vous avez travaillé, et solliciter des recommandations.

Soyez créatifs.

Afin de ressortir dans les recherches des recruteurs et des professionnels de votre secteur, utilisez un maximum de mots clés ! Linkedin est une gigantesque base de données. Pour émerger, il faut donc utiliser les bons termes, ce qui améliorera votre référencement sur le site.

5. Evitez l’autopromotion et favorisez la qualité du contenu

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Vous êtes ce que vous publiez. Afin d’animer votre profil et d’échanger avec vos cercles, n’hésitez pas à publier des articles et des actualités liés à vos expertises : articles de blogs, slideshares, vidéos etc. L’autopromotion aura un effet très négatif sur votre réputation.

Choisissez du contenu qui intéressera votre réseau, et commentez également les nouvelles de vos contacts. C’est le meilleur moyen de créer de l’intéraction.

6. Rejoignez des groupes

Rejoindre des groupes de votre secteur est une solution idéale pour effectuer une veille et élargir progressivement votre réseau. Avec 10-15 minutes par jour, vous aurez tout ce qu’il faut. Commentez les publications, participez, c’est un investissement qui améliorera votre influence sur le long terme.

7. Personnalisez vos messages d’ajout

Vous souhaitez ajouter une nouvelle personne à votre réseau ? Personnalisez la demande d’ajout. On a pas deux fois l’occasion de faire une bonne impression, surtout auprès de professionnels souvent sollicités. Voici un exemple :

Bonjour Pierre,
Je me permets de vous ajouter suite à notre rencontrer au salon x. 
Je suis à votre disposition pour échanger à nouveau sur les thèmes que nous avons abordé.
Cordialement,

8. La technique de l’intéressé intéressant

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Sur Linkedin, avec un compte gratuit, il est possible de connaître les 5 dernières personnes qui ont consulté votre profil. Une visite sur votre profil constitue une bonne raison d’envoyer une demande d’ajout.

Dans le sens inverse, ces visites sont une forme de « poke » pour attirer l’attention sur vous. En consultant le profil d’une personne de votre secteur, il y a de grandes chance qu’elle vienne visiter votre profil à son tour ; et si celui-ci est bien construit et « straight to the point »… qui sait ! C’est la technique de l’intéressé intéressant.

9. Utilisez le principe de réciprocité pour obtenir des recommandations 

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Les recommandations illustrent vos expériences professionnelles et vous crédibilisent dans votre domaine d’expertise. Pour en obtenir, utiliser le principe de réciprocité !

Mise en avant par Robert Cialdini dans son chef d’oeuvre « Influence: la psychologie de la persuasion », la règle de la réciprocité est un principe très simple : celui qui donne reçoit.

Il s’agit d’un altruisme réciproque. Le fait de donner à quelqu’un provoque un sentiment d’obligation qu’il est difficile d’éviter. Soyez sans pitié, et utilisez le même procédé sur Linkedin. Que ce soit via les recommandations classiques ou la recommandation de compétences, allez valider l’expertise de vos partenaires, ils vous rendront la pareille.

10. Personnalisez l’URL de votre profil

Linkedin offre la possibilité de personnaliser l’URL de votre profil, faites-le !

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Comme le disait Shakespear, « Nothing is so common as the desire to be remarkable », il y a donc de la concurrence.

Pour sortir du lot, soyez vous-même et impliquez vous.

La création d’une communauté, nouvelle question pour les marques de sport

En 2013, j’ai co-fondé le site Jogg.in, un réseau social dédié à la course à pied avec pour unique but la mise en relation et la motivation des coureurs. Presque un an après le lancement, 35 000 personnes utilisent Jogg.in pour courir régulièrement ou animer une communauté de coureurs. Nous travaillons notamment avec certaines marques (Mizuno, Adidas, Nike, Intersport) pour les aider à animer leur communauté de coureurs, ce qui m’amène au sujet de mon article.

Face à ces communautés de sportifs, le rôle des marques de sport est en pleine transformation. Autrefois simples équipementiers, puis passées par le mythe de l’hyper personnalisation, elles sont devenues de réels supports sociaux ayant un impact beaucoup plus global et transverse sur leur communauté. L’objectif ultime d’une création de valeur supérieure pousse les marques à aller au delà du produit pour faire vivre une réelle expérience émotionnelle et sociale à leurs clients. La création de communautés impliquées et fidèles est une réelle problématique qui peut décupler la visibilité de la marque, on parle alors de « Tribal Marketing ».

Les marques surfwear ont été précurseurs dans le domaine, en réussissant à fédérer à la fin des années 90 toute une génération (15-25 ans) autour de la « Board Culture », exteriorisée et materialisée par les produits Quicksilver, Oxbow, Ripcurl, Oneil etc. Le succès a été planétaire pour un groupe de marques, qui se sont totalement intégrées dans les vies cette génération. En 2001, groupe Quicksilver, leader mondial de l’outdoor, affichait un chiffre d’affaire de 621 millions de $ !

Pour une marque, le Marketing Tribal consiste à utiliser les comportements sociaux pour promouvoir un produit ou un service. C’est un procédé complexe car la marque doit appliquer un certain « Lacher Prise » sur ses actions. Une tribu / communauté, c’est avant tout 3 éléments :

  • Un sentiment d’appartenance fort
  • Un ensembles de rites et traditions
  • Une responsabilité morale vis-à-vis du groupe

La communauté surf, valorisée et subjuguée via les marques citées plus haut, répond à ces 3 critères :

  • Un sentiment d’appartenance fort qui est revendiqué. Une connexion particulière existe entre tous les membres.
  • Des pratiques sociales qui engendrent une cohérence dans le groupe : les règles du surf, le rapport à la mer (célébrations au large), fartage de la planche etc.
  • Un sens de l’entraide fortement développé et présent aux quatres coins du monde.
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Une célébration de la communauté surf suite au décès d’Andy Irons en 2010.

À l’heure du digital, les Tribus Post-Modernes sont de réels relais d’influence que les marques doivent appréhender. Voici un formidable TED Talk de Seth Godin, gourou du marketing, qui explique le pouvoir des communautés sur le monde.

 

Dans cet article, il s’agira d’identifier les 3 principaux impacts d’une communauté pour une marque de sport, puis nous dresserons une liste de 5 clés pour gérer efficacement une tribu. Nous utiliserons 3 exemples de marques qui ont su s’appuyer sur le Marketing Tribal pour se développer :

  • Nike & le Running

    Nike a créé le Run75Crew, un collectif qui se rassemble toute les semaines dans la capitale pour courir ensemble et se motiver. En 3 ans et 300 entraînements nocturnes, 50 000 personnes ont couru avec le Run75Crew, qui s’est également dupliqué à Lille.

  • CrossFit & le Fitness

    Ce programme de conditionnement physique, lancé par Reebok en France, fédère des milliers de pratiquant partout dans le monde au sein de leurs « CrossFit Box ».

  • GoPro & les Sports Extremes

    GoPro, leader mondial des caméras miniatures, gère une communauté de passionnés de sports extremes qui se rassemblent pour filmer et tenter des défis toujours plus immenses.

Voici les 3 impacts majeurs des communautés pour une marque :

  • Visibilité

Lors des entrainements Nike, les participants partagent presque automatiquement les photos/selfies sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Instagram). La satisfaction sociale générée par la course implique ce besoin de partager et Nike est toujours présent sur les images, ce qui met en avant et valorise la marque. Les entraînements deviennent des rendez-vous hebdomadaires qui sont souvent des sujets de discussions sur twitter via le hashtag #run75crew ou #runcrew. En tant que concept marketing innovant, le RunCrew, et indirectement Nike, ont bénéficié d’une présence média très importante.

Pour la communauté CrossFit, Instagram et Twitter sont des supports essentiels pour partager des photos de leurs WoD (Workout of the Day) qui sont souvent réalisés en groupes. Le Hashtag #crossfit est utilisé en permanence et cela participe à l’extension de la portée de la marque qui doit également animer les membres de la Tribu Crossfit.

Enfin, GoPro bénéficie des rushs des ses clients qui partagent fièrement leurs images avec la marque. La firme californienne se sert ensuite librement pour créer des « Mix » littéralement adulés par les fans, alliant adrénaline et émotion. Cette communauté est une réelle opportunité pour GoPro qui profite d’images fortes, belles et utilisables à un moindre coût.

  • Fidélisation et Acquisition

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La création et l’animation d’une communauté affiliée à la marque permet d’abord l’acquisition de nouveaux adeptes. En effet, les ambassadeurs de chaque tribu sont des relais d’influence qui recommandent naturellement les produits de la marque, en tant qu’utilisateurs et membres actif. Cela permet également d’instaurer un lien emotionnel entre la marque et sa tribu, une fidélité affective en somme.

Si les membres du groupes vivent une expérience inoubliable, les nouveaux clients deviendront les meilleurs vendeurs. Les membres du Run75Crew sont avant tous des ambassadeurs des produits Nike, et il en va de même pour CrossFit et GoPro. Même si aucun contrat de les lie à la marque, le lien affectif créé les pousse à de s’impliquer pour la faire grandir.

Ces « supers users » peuvent avoir un impact significatif sur le chiffre d’affaires et faire la différence. Selon un Enquête Nielsen de 2012, 78% des consommateurs font confiance aux recommandations de leurs paires. Pour favoriser ces recommandations, la marque doit réellement s’impliquer envers sa communauté, sur le web et en dehors. Nous verrons ensuite comment identifier les cercles influents de la communauté et les impliquer.

  • Retours clients

La 3ème opportunité pour la marque se situe dans le « User Generated Content ». En effet, les communautés sont de formidables portes d’entrée pour connaître ses clients et l’évolution de besoins, sans intermédiaires.

Les tribus constituent des groupes pilotes pour de nouveaux produits qu’ils pourront valider ou critiquer facilement. Le « Customer Empowerment » que l’on observe donne du pouvoir à ceux-ci, et il est tout à fait normal de les intégrer aux processus de réflexion. Les RunCrews vont donc tester en exclusivité des nouveaux modèles, échanger avec les équipes Nike pour créer de supers produits adaptés aux besoins de tous les coureurs.

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Une session spécifique pour tester la nouvelle FLYKNIT LUNAR2.

L’opacité entre la marque et son marché s’estompe totalement pour créer une transprence totale. Les membres de la tribus CrossFit participent donc au développement de nouveaux programmes d’entraînements. Ces échanges sur les produits et l’amélioration permanente qui en découle décuple l’engagement des membres de la communauté et le lien affectif avec la marque.


Les marques doivent ainsi s’engager pour leur communauté afin de bénéficier gratuitement de visibilité et de contenu marketing, en travaillant également sur la fidélisation de leur base client. Cependant, ces objectifs de résultats ne vont pas de paire avec le développement inintéressé d’une tribu sportive. Les marques ont trop souvent tendance à adopter un discours marchand qui peut être rejeté par la communauté. Sans lien entre les valeurs de la marque, ses équipes et la tribu, le succès de l’opération est impossible.

Voici 4 conseils pour gérer efficacement votre communauté de sportifs :

1. Intervenez le moins possible

Le rôle de votre marque n’est pas de controler la communauté, mais au contraire de la servir et favoriser son développement. C’est le point crucial qui déterminera en grande partie le succès du marketing tribal. Il faut accepter un certain « Lacher Prise » et le fait qu’on ne puisse pas contrôler l’ensemble des actions de la tribus.

C’est en encourageant les membres et en leur donnant du pouvoir qu’ils s’approprieront la marque. Dans une interview, Mark Zuckerberg rappelait que « l’on ne crée pas une communauté. Les communautés existent déjà et elle font ce qu’elles veulent. ». La marque doit donc avoir un discours non marchand et se positionner de manière altruiste en laissant vivre la communauté.

Ainsi, GoPro ne contrôle pas les vidéo postées sur Youtube par l’ensemble de ses utilisateurs.

2. Investissez sur le long terme pour atteindre les « 1000 True fans »

Selon Kevin Kelly, chaque marque doit construire une tribu de 1000 fans, qui se définissent par des clients qui achèteront « absolument tout ce que vous produisez ». Ils seront vos relais exclusifs et vous devez maintenir un contact direct avec eux.

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La Théorie des « 1000 True Fans » par Kevin Kelly.

Impossible de les acheter avec des produits gratuits ou des opérations ponctuelles. La création de cette tribu peut uniquement se faire sur le long terme, avec une implication non-marchande régulière et positive.

Avant de s’engager auprès d’une communauté, ou de vouloir la constituer, la marque doit se demander ce qu’elle peut apporter à celle-ci, avant de vouloir lui vendre quelque chose. Du contenu exclusif et événementiel ? du materiel test ? une visibilité ? des guest stars ?

L’engagement de Nike pour le Run75Crew a été durable puisque l’aventure a commencé en 2009. Au départ, seulement quelques runners se déplaçaient pour les entraînements. Aujourd’hui, il sont plusieurs centaines à se déplacer pour des événements toujours plus uniques.

3. Identifier les super-ambassadeurs

L’implication des membres est souvent inégale. Au sein de la communauté, on peut distinguer les visiteurs, les contributeurs et les ambassadeurs. Identifiez les ambassadeurs pour les chouchouter, car ils créent environ 50% du contenu de la tribu ! Ils sont donc co-créateurs du contenu de la marque.

Ces ambassadeurs peuvent être vos interlocuteurs privilégiés au sein de la tribu et seront également garants du respect de certaines règles de vie au sein de la tribu. Vous pouvez également leur proposer de tester de manière individuelle certains produits, et les « sponsoriser » de manière informelle.

GoPro fournit a ainsi fourni la nouvelle GoPro 4 à certains de ses plus grands contributeurs à la fin du mois de septembre. Ils ont sauté sur l’occasion pour partager de nouvelles images et inspirer toute la tribu… génial non ?

4. Animez la communauté sur les réseaux sociaux mais pas seulement

Même si vous devez limiter les interventions de votre marque au sein de la communauté, l’animation reste importante ! Sur les réseaux sociaux et en dehors, vous devez aider la tribu à rayonner et à recruter de nouveaux adeptes.

La marque doit diffuser un contenu exclusif à sa communauté, tout en restant modeste et transparente. En se sentant privilégiés, les membres s’engageront plus facilement pour la diffusion des informations. Les réseaux sociaux sont une solution idéal pour communiquer avec toute la commuanuté > Twitter, Facebook, Pinterest, Tumblr etc. Il ne faut également pas hésiter à intéragir de manière individuelle avec les membres de la tribu pour renforcer les liens.

Cependant, rien ne remplace le contact humain ! C’est pourquoi il ne faut pas hésiter à organiser des événements d’ampleur pour rassembler tous les fans, des visiteurs occasionnels aux ambassadeurs de toujours.

CrossFit organise depuis 2007 les CrossFit Games (un événement sponsorisé par Reebok), une gigantesque compétition de CrossFit ouverte à toute la communauté de pratiquants. Aux US, la marque a créé 13 divisions régionales, le reste du monde se découpant en 4 divisions. Cela permet de maximiser la visibilité de la marque, d’inspirer les pratiquants et les pousse à se rencontrer. Ils étaients 200 la première année, ils sont maintenant 210 000 partout dans le monde !

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Rich Froning Jr, qui a remporté les CrossFit Games en 2010, 2011, 2012 et 2014.

Nike a organisé des entraînements exceptionnels avec des personnalités pour préparer sa tribu à la course We Own The Night qui s’est déroulée le 8 juin 2014 : des sessions avec Cyril Lignac, Maria Sharapova, Rafael Nadal et beaucoup d’autres !


Les communautés sont donc des groupes sociaux difficiles à appréhender pour les marques. Le rôles de celles-ci évoluant vers une responsabilité plus sociétale, elles doivent apprendre à interagir avec les tribus de passionnés qui ont le pouvoir de devenir ambassadeurs, ou détracteurs de la marque. Les relations positives et humaines créée par Nike, GoPro et Crossfit avec leurs clients prouvent que créer une tribu engagée sans avoir un esprit de contrôle total est possible !

À vous de jouer.

« La communauté n’est pas une propriété, un plein, un territoire à défendre et à isoler de ceux qui n’en font pas partie. Elle est un vide, une dette, un don (tous sens de munus) à l’égard des autres et nous rappelle aussi, en même temps, à notre altérité constitutive d’avec nous-mêmes.» Roberto Esposito

Why do we love stories.

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I love stories.

I can’t stand a speech with a denomination of structured and previsible arguments, but i can follow a story with real people during hours. I am sure you all remember a moment you were hipnotized by someone telling a story…

First, let’s do an quick experience and take a look at this video :

So inspirationnal.. the viewer-experience is great, but why ?

3 reasons.

– Stories are about people

Story directly involve humans. We can directly identify into Sean’s story. I had the feeling to be directly involved in his fight against cancer. It’s fascinating. We were all climbing the everest with him. By using a story, the arguments and values you want to support become evident.

Even if people became more and more individualist, it seems to me we still have a kind of connection with every human. A natural and true human relationship. Beyond the social classes barriers and « professional » attitudes. Beyond cultures and languages.

– Stories are about emotions

By listenning to the story, you are able to feel the emotions of the man. You will remember the feeling of Sean when he knew he had the cancer, as well as when he made his come back ! It is still a matter of identification. Those emotions are the perfect way to make people listen to you and the best way to convince them.

– Great stories are authentic

People love stories, real ones, not only advertisement stories that we immediately recognize as fake ones ! we can’t invent great stories, that’s it !

Authenticity means to respire truth.

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45 minutes à perdre sur l’Entrepreneuriat – Guy Kawasaki

Guy Kawasaki a été l’un des premiers directeur marketing d’Apple en 1984. Il a également occupé le poste de Chief Evangelist avant de quitter Apple pour devenir PDG d’ACIUS. Il a ensuite créé plusieurs boites tel que Fog City Software, Truemors et Alltop. Le lendemain de la mort de Steve Jobs, le 5 octobre 2011, il a fais une super conférence sur les leçons qu’il a tiré de Steve Jobs. C’est un speech exceptionnel et si vous avez 45 minutes à perdre… don’t hesitate!

Je recommande le livre « Enchantment » de Guy Kawasaki

voici les 12 leçons

– Experts are clueless
– Customers cannot tell you what they need
– Biggest Challenges beget the Best Work
– Design counts.
– Big Graphics. Big Font.
– Jump curves, not better sameness
– « Work » or « doesn’t work » is all that matter
– « Value » is different from « price »
– A players hire A players
– Real CEOs can demo
– Real entrepreneurs ship
– Something need to be believe to be seen